Jocelyn Baguelin (28) s’engage dans les sept étapes du Tour de Bretagne (25/04-1/05) avec ambition. 9e et 13e d’étapes et 16e du classement final en 2024, le puncheur mayennais évoluait la saison dernière en National 1, en France, sous les couleurs du club du Morbihan Adris Gwendal Oliveux. Il aborde la course bretonne, qu’il a disputée à plusieurs reprises, entre repères connus et nouvelles ambitions. (Photo T. Sisk/Photonews)
Il connaît le Tour de Bretagne
« C’est une course que je connais bien, le Tour de Bretagne! J’y ai couru à plusieurs reprises et j’ai passé plusieurs saisons en Bretagne, dans l’équipe du Morbihan ou celle de Laval. J’ai eu l’occasion de me frotter souvent aux classiques bretonnes, c’est donc un terrain qui m’est familier, même si le parcours du Tour change chaque année. »
Parcours piégeux, météo toujours incertaine
« Il y aura de quoi faire cette année encore. Certaines étapes s’annoncent ouvertes, avec du suspense, surtout si la météo s’en mêle. Le vent peut provoquer des bordures, ça rend la course nerveuse. La fin du Tour est plus exigeante, notamment l’arrivée à Plancoët, qui propose une finale pour costauds avec quelques belles bosses. On aura aussi des étapes plus vallonnées en cours de semaine. C’est souvent plus dur dans la partie en ligne que dans le circuit final. Je ne pense toutefois pas que le parcours soit le plus difficile qu’on ait connu, mais tout dépendra de la manière dont la course évoluera. »
Objectif victoire d’étapes, sans se fermer au général
« Avec l’équipe, on visera des victoires d’étapes, c’est clair. Personnellement, j’aimerais faire un beau Tour de Bretagne. Le général? On verra en cours de route, selon les circonstances et qui se positionne bien dans l’équipe. Mais mon envie, c’est surtout de lever les bras sur une étape, faire une belle performance collective et individuelle. »
Une saison en dents de scie, mais l’envie intacte
« Mon début de saison chez les professionnels est assez mitigé. J’étais en bonne forme dans les premières courses, vraiment satisfait. Mais ensuite, j’ai enchainé les chutes, ça m’a freiné. J’ai traîné quelques douleurs pendant plusieurs semaines. Je commence à retrouver de bonnes sensations. »
Classiques bretonnes et Boucles de la Mayenne
« Mon objectif pour la suite de la saison et de viser le résultat et de travailler au maximum pour l’équipe. J’ai à cœur de briller dans les classiques bretonnes, et surtout chez moi, dans les Boucles de la Mayenne. C’est une course qui me tient particulièrement à cœur, je connais les routes par cœur. J’aimerais prendre les échappées, me faire plaisir et, pourquoi pas, aller chercher un beau résultat.
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Julien Stassen (D.S.): « Nous serons attentifs et actifs en permanence »
« Avec ses sept étapes, le Tour de Bretagne est assez long. Les étapes ne sont pas vraiment difficiles même si elles sont toutes vallonnées. Il sera important d’être attentifs et positionnés à l’avant tous les jours. C’est une course de classe 2: il n’y aura donc pas d’oreillettes et ça pourra se jouer à tous les instants. Nous n’avons pas de pur sprinter dans le groupe et nous devrons donc être présents et actifs en permanence. La météo peut jouer un rôle, s’il y a du vent, s’il pleut. Sept jours de courses demanderont aussi de la résistance, notamment chez nos jeunes dans l’équipe; je compte beaucoup sur Kenneth van Rooy, notre capitaine de route. »
