Après avoir découvert le niveau professionnel avec Philippe Wagner – Bazin en 2024, Quentin Bezza poursuit avec l’équipe née de la fusion avec “Bingoal WB”. À l’occasion du stage en Espagne, où il découvre beaucoup de ses coéquipiers, il raconte cette nouvelle étape de sa carrière.
En découverte lors du stage à Calpe
« Je n’avais jamais effectuer un stage collectif en décembre. C’est l’occasion de faire connaissance avec tout le monde et de retenir peu à peu les noms de tout le monde ! Nous avons à Calpe un cadre et un environnement encore plus carré que ce que je connaissais. Les conditions sont bonnes, que ce soit avec l’hôtel ou avec ce qui est mis en place pour l’entraînement, la récupération ou la nutrition. C’est top et motivant. »
Une marche à franchir
« Je suis un peu vieux [il a maintenant 26 ans] et quand je suis passé pro en continental avec Philippe Wagner – Bazin il y a un an, j’avais l’ambition de ne pas y rester trop longtemps et d’évoluer en ProTeam rapidement. C’est cool de suivre cette évolution, mais c’est vrai que cette fois il y a un sacré palier à franchir, avec un niveau de courses très élevé. Mais je suis ambitieux et je suis prêt à franchir encore un palier s’il le faut ! »
Paris-Roubaix, un rêve qui peut devenir réalité
« Les courses je n’y pense pas encore trop, même si ça va arriver maintenant très vite. Je veux faire une bonne préparation et que le travail effectué me permette d’en profiter durablement. Christophe Detilloux m’a parlé de Paris-Roubaix et ça fait rêver. Quand on est Français, on nous demande si on a fait le Tour de France et si ce n’est pas le cas, si on a fait Roubaix. Il y a la course, sa popularité et tout ce qu’il y a autour. Ça doit être quelque chose de très beau à vivre. »
Un statut qui a évolué
« J’étais leader lors de ma dernière année comme amateur à Dijon, mais en passant pro je savais que je devrais devenir équipier car je ne suis pas capable de gagner un chrono ou un sprint à ce niveau. Je me suis développé dans cette voie et je veux montrer que je peux être un bon coéquipier… mais en jouant ma carte quand je le peux, comme sur les chronos. »
Ce qu’on peut lui souhaiter
[Dans un grand sourire] « Prendre l’échappée sur Paris-Roubaix et participer à pas mal de victoires en accompagnant Pierre Barbier ou un d’autre, ce serait très beau ! Et pourquoi pas être dans une échappée qui va au bout et en claquer une belle… »