Leander Van Hautegem a fait étape en France

Publié le 17 février 2025
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Leander Van Hautegem a effectué un stage de cinq jours au centre d’entraînement français de l’équipe situé à Breuches-lès-Luxeuil, juste à côté de l’usine André Bazin. Le jeune coureur belge a travaillé dur avec son entraîneur Jacques Decrion sur des routes variées afin de préparer la suite de sa saison qui passe par la Vuelta a Andalucia Ruta Ciclista Del Sol (2.Pro, du 19 au 23 février).

Au fils des entraînements effectués derrière le scooter de son entraîneur Jacques Decrion, Leander Van Hautegem a retrouvé des routes sur lesquelles il avait brillé en juillet dernier, lorsqu’il avait terminé 4e du Tour Alsace. Six mois plus tard, les montagnes des Vosges et le bitume de Haute-Saône ont rythmé la préparation du coureur de 21 ans. Accompagné de Jacques Decrion, il a effectué un stage très rythmé, même s’il a fallu parfois dribler ma météo.

Une saison débutée avec l’AlUla Tour

« Après l’AlUla Tour, Leander avait besoin d’un gros travail en intensité et de répéter les efforts, explique l’entraîneur. C’est facile de faire une grosse journée, mais pendant quatre jours pleins, c’est mieux et ça prépare à une course à étape. » L’éprouvant travail derrière scooter (« Tu ne peux jamais arrêter de pédaler et il ne faut pas lâcher dans la tête ! » explique Van Hautegem) s’est donc répété afin d’accompagner la montée en puissance de celui qui ouvert sa saison en Arabie Saoudite. Il devait initialement débuter avec le GP La Marseillaise qui lui aurait peut-être mieux convenu, mais a remplacé Floris De Tier sur un Alula Tour terminé proche du top 25 qu’il visait.

Si le duo Van Hautegem-Decrion a préparé à court terme la Vuelta a Andalucia Ruta Ciclista Del Sol (2.Pro, du 19 au 23 février), le natif d’Oudenaarde a surtout dans son viseur Kuurne-Brussel-Kuurne le 2 mars : « Je connais la course par cœur, elle passe quasiment devant ma maison. Il y a des bosses flamandes où le placement est important. Si je regarde la course de l’année dernière, je me dis que je peux être dans le peloton qui a terminé proche des vainqueurs. »

Un duo franco-belge qui apprend à se connaître

Le stage du côté de Breuches-lès-Luxeuil a permis au coureur et son entraîneur de passer du temps dans des conditions qui ont plu au Belge. « J’ai une bonne chambre et de bons outils pour travailler et récupérer. En comparaison de quand je suis à la maison, je n’ai que ça à penser : m’entraîner et me reposer. Et cuisiner de bonnes choses avec Jacques, aussi ! » raconte un Leander Van Hautegem qui a aussi apprécié la proximité avec l’usine André Bazin. Il a visité celle-ci vendredi matin après avoir échangé avec Philippe Wagner dans son bureau. « On mange du bon jambon ici qui est sain » se félicite celui qui se dit aussi heureux d’avoir Jacques Decrion à ses côtés et de pouvoir le reste du temps « lui parler au téléphone tous les jours, car la communication, c’est important ». Jacques Decrion ne dit pas autre chose quand il confie son « plaisir de travailler en ayant un bon feeling avec un coureur ». Le duo franco-belge apprend à se connaitre et cela pourrait bien donner de très bonnes choses !

« Une sortie derrière le scooter, c’est vraiment dur et le plus facile serait de lâcher. Personne n’aime avoir mal aux jambes et le mental, c’est plus important »
Leander Van Hautegem

Jacques Decrion, un entraîneur d’expérience

Le Franc-Comtois Jacques Decrion a été professionnel du 1985 et 1990, disputant les plus belles courses dont six participants aux trois grands tours, notamment aux côtés de Laurent Fignon, Sean Kelly et Charly Mottet.

Devenu entraîneur, il a collaboré avec l’équipe FDJ en ayant sous sa coupe Thibaut Pinot, Arthur Vichot ou Nacer Bouhanni qu’il a suivi chez Cofidis. Jacques Decrion est de l’aventure initiée par Philippe Wagner depuis 2020 et est désormais entraîneur au sein de l’équipe Wagner-Bazin WB.

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