Leander Van Hautegem : « J’ai beaucoup à apprendre dans les Ardennaises »
Publié le 14 avril 2025
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À 22 ans, Leander Van Hautegem a intégré notre équipe professionnelle après deux saisons chez Soudal Quick-Step Devo. En 2022, il avait déjà porté nos couleurs au sein de l’équipe développement. Une progression logique pour ce jeune Belge prometteur! En 2024, il s’est illustré avec une 4e place au Tour d’Alsace et une 9e sur le Ronde de l’Oise. Cette année, il a démarré sur une bonne note, notamment, en remportant le classement du meilleur jeune sur la Vuelta a Andalucía. Son début de printemps a malheureusement été marqué par un coup d’arrêt: attendu sur le Tour des Flandres, Leander a dû renoncer, victime d’une chute lors de la dernière étape de la Settimana Internazionale Coppi e Bartali. Un vrai coup dur pour le natif de Kwaremont, qui espérait briller à domicile sur ce Monument du Cyclisme. Mais notre jeune coureur s’est rapidement tourné vers ses prochains objectifs: il reprendra la compétition le 16 avril lors du Tour du Limbourg, avant d’enchaîner avec la Flèche Brabançonne, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, autant de courses à sa mesure. (Photos: Tomas Sisk / Photonews)
Retour après blessure, une reprise encourageante
« Je me sens bien en ce moment, je retrouve de bonnes sensations. J’ai dû subir une opération à la jambe, à la suite d’une infection provoquée par ma chute sur la Coppi e Bartali. J’avais des douleurs en marchant, les jambes lourdes et il fallait intervenir rapidement. J’ai été contraint de faire une semaine d’arrêt complet. »
Apprendre et engranger de l’expérience sur les classiques ardennaises
« Je vais faire ma rentrée le 16 avril sur le Tour du Limbourg, avant d’enchaîner avec la Flèche Brabançonne, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Ces courses figurent parmi les plus exigeantes de la saison et je suis très motivé à l’idée d’y participer. Je sais que je ne jouerai pas la gagne – c’est ma première année chez les pros – mais ce genre de rendez-vous est précieux pour apprendre. Être au départ de ces classiques, entouré des meilleurs coureurs du monde, c’est une opportunité incroyable. »
Pas de pression inutile, juste l’envie de progresser
« Honnêtement, je ne ressens pas de stress à l’approche des Ardennaises. Ce serait de l’énergie perdue. Je préfère me concentrer sur mon rôle, sur ce que je peux apprendre. Mon objectif, c’est d’engranger de l’expérience, d’apprendre à bien me placer dans les moments clés. Ce sont des courses très longues, avec beaucoup de dénivelé – 250 kilomètres, toujours nerveuses. Le placement sera primordial au pied des différentes côtes, mais à la fin, ce sont les jambes qui parleront. »
Participer à ces classiques, c’est une étape importante dans ma progression. Je suis là pour apprendre au contact des meilleurs. J’ai hâte d’être au départ.