Marco Tizza est en confiance pour le début de la saison 2025, qui commencera pour lui au GP La Marseillaise (2/02) et à l’Etoile de Bessèges (5-9/02). Notre coureur transalpin, qui a évolué, notamment, chez Nippo-Vini Fantini et chez Amore & Vita-Prodir, entre dans sa quatrième saison au sein de notre équipe. Vainqueur d’étapes à la Volta a Portugal et au Sibiu Cycling Tour en 2019, 2e de la Volta Limburg Classic et 3e du Trofeo Matteotti en 2018, le Lombard a mis tous les atouts dans son jeu pour arriver en pleine condition en 2025 et oublier les hauts et les bas qui ont marqué sa campagne 2024. On pointera toutefois, dans ses 69 jours de course, une bonne fin de parcours avec deux 5e places au Memorial Pantani et au Trofeo Matteotti, une 12e à la Coppa Agostoni. (Photos: Photonews)
Saison 2024 en dents de scie
« J’ai lancé ma saison 2024 en janvier avec la Classica Comunitat Valenciana et la Ruta de la Ceramica où je me suis classé 11e. Je croyais donc avoir commencé du bon pied, la condition semblait être là. Mais j’ai ensuite connu des périodes de fatigue soudaine, je me sentais épuisé. J’ai vécu ma première partie de campagne de cette manière, ce fut difficile à supporter mentalement. Des tests médicaux ont finalement révélé que le cytomégalovirus dont j’avais souffert à la fin 2023 n’avait pas complètement disparu. Heureusement, ma deuxième partie de saison a été meilleure et je peux être assez satisfait des courses italiennes de l’automne. »
2025 comme fin 2024
« Je veux lancer ma saison 2025 dans les conditions de ma fin de campagne 2024, d’une manière très positive et en pédalant très fort, donc. Mon objectif principal -c’est celui de tout coureur- est de gagner. Je suis prêt à tout donner pour lever les bras. Je me sens en très bonne condition en ce début d’année, je n’ai pas pris beaucoup de poids et hiver et mon corps a donc eu moins de difficultés pour retrouver la forme. Le premier stage d’équipe, en décembre à Calpe, m’a permis de refaire une bonne base de fond. Le second stage, en janvier, m’a déjà mis dans des conditions de course, avec un très gros travail spécifique en intensité. »
La Marseillaise en ouverture
« Je me sens déjà prêt pour épingler mes premiers dossards le 2 février au GP La Marseillaise et le 5 février à l’Etoile de Bessèges, où les parcours m’ouvriront de belles opportunités. »


Olivier Kaizen: « La finale à Marseille est favorable à Marco Tizza »
Notre directeur sportif à Marseille lève le coin du voile sur le parcours du GP La Marseillaise.
« La première partie du parcours du GP La Marseillaise est assez vallonnée mais elle ne permet généralement pas de créer des différences au niveau du peloton. Les passages les plus dangereux sont les descentes, qui sont souvent assez techniques et sinueuses. Des cassures peuvent ainsi se créer dans la partie centrale du parcours. Les choses sérieuses commencent dans la seconde partie de course avec, notamment, la Côte des Crêtes, traditionnel juge de paix où une sélection s’opère et isole généralement un groupe d’une vingtaine de coureurs à l’avant. Le vent joue un rôle dans le col de la Gineste, dernière difficulté du jour: si le vent est de face, on assiste à un regroupement, s’il est de dos, le groupe à l’avant n’est généralement pas rejoint et se dispute donc la victoire au sprint. Ce type de finale est très favorable à Marco Tizza, qui sera donc notre leader: Marco sait passer les bosses et encore jouer sa carte dans un sprint final comme celui du GP La Marseillaise. »