Michiel Lambrecht et son 1er ‘Ronde’: « Stress, envie, motivation, ambiance… Ce sera très spécial »
Publié le 4 avril 2025
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Avec déjà 22 jours et 3.254 kilomètres de course au compteur de sa saison,Michiel Lambrecht se lance dimanche dans le Tour des Flandres. Notre jeune néo-pro (22) va ainsi découvrir son premier Monument du Cyclisme, réputé comme une des courses les plus dures du calendrier mondial. Michiel, entre autres 2e du West Bohemia Tour et du GP de la Somme en 2024, a lancé sa saison au Tour of Sharjah, au GP La Marseillaise et au Tour de Valence. Il a chuté à la Ruta del Sol. Il a remonté la pente pour se plonger dans la période des classiques en Belgique. (Photos Wagner-Bazin)
Bon début de saison, malgré une grosse chute à la Ruta del Sol
« J’ai signé mon 22e jour de course en 2025 mercredi à ‘A Travers la Flandre’. J’ai besoin de beaucoup courir dans le début de saison pour faire monter ma condition. Déjà à Valence, je me sentais en forme. J’ai ensuite disputé la Ruta del Sol avec de bonnes sensations mais, malheureusement, je suis tombé dans la 3e étape: j’étais dans la première bordure à 35 kilomètres de l’arrivée mais la chute s’est produite. J’en suis sorti avec de grosses brûlures au dos et au côté gauche. J’ai tout fait pour être au départ à Kuurne, ensuite au GP Criquelion, mais je me sentais moins bien… Une chute et ses conséquences coûtent beaucoup d’énergie. J’ai repris l’entraînement en écoutant mon corps. La condition est progressivement revenue à la Nokere Koerse et à Denain. J’ai pris l’échappée à Brugge-De Panne, ma première course du World Tour. Je me suis très bien comporté à A Travers la Flandre. »
Le Ronde, une course différente
« Le Tour des Flandres est une course différente des autres: l’ambiance, le public, la réputation de cette course que tout le monde connaît… ce sera donc un moment très spécial. Je suis certes un peu nerveux mais cela me donne la motivation pour me donner à 200 % au sein d’un peloton qui comprend les meilleurs coureurs du monde. Disputer le ‘Ronde’, c’est un rêve qui devient réalité.«
L’échappée est essentielle pour nous au Tour des Flandres
« Les classiques sont très importantes: je fais tout pour être au meilleur de ma forme, je suis très prudent au niveau de mon alimentation, du sommeil. J’ai aussi effectué beaucoup de reconnaissances, notamment sur les routes du Tour des Flandres que j’ai reconnues avec l’équipe et ensuite seul, notamment la première partie dans laquelle l’échappée devrait se concrétiser. Le but est d’avoir un coureur, moi ou un autre, dans l’échappée du jour, c’est essentiel pour l’équipe. Si je ne suis pas dans le groupe de tête, je me battrai dans le peloton pour survivre dans les bosses. Le placement, c’est 70 % du travail au Tour des Flandres. »
Le Tour des Flandres est une course différente des autres: l’ambiance, le public, la réputation de cette course que tout le monde connaît… ce sera donc un moment très spécial.