À 21 ans, il a rejoint en 2025, pour deux saisons, le groupe professionnel de l’équipe Wagner-Bazin WB. Michiel Lambrecht est étudiant en sciences commerciales à l’université de Gand et nourrit une très grande envie de faire sa place au sein du peloton pro qu’il a déjà connu dans quelques sélections au cours de la saison 2024. Le jeune belge évoque son parcours universitaire qu’il combine avec son statut de sportif de haut niveau.
Sports et études
« J’ai toujours réussi à combiner mes études, depuis trois ans, avec le sport de haut niveau. J’ai toujours obtenu de belles cotes. Je suis en troisième année sur quatre en sciences commerciales, j’ai donc passé le cap de la moitié de mon parcours universitaire. J’ai une grande motivation pour aller au bout de mon cursus et obtenir mon diplôme. Je passe, dans le même temps, dans les rangs professionnels et il est évident que je vais tout donner. Je pense donc qu’il est tout à fait possible de combiner les cours et le sport de haut niveau. C’est une question d’organisation, de planification entre les cours, les examens et les entraînements. »
Vacances et reprise
« Après la saison 2024, j’ai fait un pause de trois semaines, sans vélo, sans entraînement. J’ai continué mes cours à l’université. J’ai quand même pu prendre quelques jours de vacances en Italie. Je suis revenu à l’entraînement à la fin octobre. J’avais donc un bon mois dans les jambes avant de me lancer dans le premier stage de l’équipe en Espagne. J’ai aussi effectué un stage personnel de quelques semaines à Ténérife où j’ai accumulé les heures de selle. Je pense donc que ma reprise est correcte, je n’ai pas eu de problème physique. Le stage de décembre à Calpe va me permettre de rencontrer les nouveaux coureurs du groupe et de réaliser un bon premier bloc d’entraînement en équipe. »
Tour des Flandres ou Paris Roubaix ?
« Je ne peux pas choisir. Ce sont les deux courses de mes rêves. J’ai toujours regardé ces deux courses à la télévision quand j’étais plus jeune, du kilomètre zéro jusqu’à l’arrivée. En 2024, j’ai livré une très belle prestation à Paris-Roubaix, j’étais très près d’un bon résultat. J’ai hélas chuté dans le pavé du Carrefour de l’Arbre alors que ’j’étais très bien placé. Cela à tout ruiné. Et si je veux évoquer le Tour des Flandres, je dirais qu’elle est tracée sur mes routes d’entraînement, que je connais par cœur. J’adore! Sans oublier de dire que mes supporters sont toujours sur le bord de ces routes et le long des secteurs pavés de l’Enfer du Nord, ce qui donne une très grande motivation. »