Pierre Barbier lance sa saison avec l’AlUla Tour (2.1) du 28 janvier au 1er février. Le sprinter français a hâte de se tester sur les routes d’Arabie Saoudite et se sait attendu.
Enfin la compétition !
« La préparation est enfin terminée et on va débuter en course. J’ai hâte d’y être et impatient d’épingler mon premier dossard de 2025. On a réalisé deux bons stages et effectué de bons entraînements, mais à part quelques confrontations, c’est compliqué de se tester véritablement car rien ne remplace la course. On a envie de savoir si tout est OK. Mais je pense avoir bien bossé… En tous cas je n’ai pas de stress. Ce n’est pas mon genre ! »
L’AlUla Tour, mode d’emploi
« Je sais un peu où je mets les pieds. J’ai toujours suivi cette course et regardé les résumés de ces dernières années. En plus, j’ai quelques repères avec le désert auquel je me suis déjà confronté à Sarjah. On verra si ce sont les bons repères ! Je vais bien sûr viser les étapes qui arrivent au sprint et essayer de vite tirer mon épingle du jeu. Ça me conforterait dans l’idée que j’ai réalisé une bonne préparation. Mais on n’est jamais sûr de rien et il faudra donner le maximum pour en tirer de très bons fruits. »
Comment l’équipe s’est préparée pour les sprints
« On a mis en place ce qu’on pense être le mieux pour la finale. Henri-François Haquin a l’air très bon physiquement, mais c’est sa première année et on va le driver pour qu’il trouve des repères tactiques et techniques. Kenneth Van Rooy, je le connais pour le côtoyer sur le circuit pro et je sais qu’il se déploie très bien dans la finale. »
Pas de Tour of Sharjah…
« Je ne voulais pas spécialement retourner au Tour of Sharjah, même si l’organisation y est belle. Mais j’ai déjà performé là-bas [deux victoires et le maillot vert en 2024] et ça m’aurait mis une mauvaise pression de chaque jour me comparer et avoir obligation de gagner aux mêmes endroits. C’est comme ça qu’on court à l’envers. C’est mieux de me concentrer sur d’autres courses. Mon début de saison est ailleurs et c’est tout aussi motivant. »
Des attentes élevées
« On sait que Philippe Wagner a envie de voir briller son équipe et les couleurs de sa société dès les premières courses. Que ce soit en National 1 et Continentale, il a toujours gagné lors de ses premiers rendez-vous. On débute la saison pour ça, même si du beau monde au départ. Sur l’AlUla Tour, il y aura deux ou trois des meilleurs sprinteurs du monde et on sait que gagner sera difficile, mais y faut aller avec l’envie et repartir avec de très beaux résultats. »
La suite de son programme
« Il n’y encore rien de certain pour la suite de ma saison après l’AlUla Tour et le Tour de Provence. Ce sera en fonction des invitations, mais ce seront des classiques et les semi-classiques flandriennes. »
« Sur l’AlUla Tour, il y aura deux ou trois des meilleurs sprinteurs du monde et on sait que gagner sera difficile, mais y faut aller avec l’envie et repartir avec de très beaux résultats. »
Pierre Barbier