Quentin Bezza (27) a entamé mercredi, avec A Travers la Flandre, une période charnière de sa saison qui le conduit au Tour des Flandres (6/04). À 27 ans, le nouveau professionnel de la Pro Team Wagner-Bazin, qui évoluait dans la structure continentale en 2024, découvre cette année la majorité des courses du calendrier professionnel. Son début de saison a été marqué par une victoire sur sa course de reprise, le contre-la-montre du Tour of Sharjah, offrant ainsi à l’équipe son premier succès de 2025. Depuis, il a enchaîné les courses pour prendre ses marques, notamment sur le Tour de la Communauté de Valence, le Tour de Provence, le GP Samyn, le GP Criquielion, le GP de Denain, Cholet Agglo Tour et La Roue Tourangelle. Dimanche, donc, le Français disputera pour la première fois le Tour des Flandres, deuxième Monument de la saison. Le « Ronde », avec ses mythiques monts pavés, ses « Bergen », est l’une des courses les plus exigeantes et prestigieuses du calendrier du World Tour. Un défi de taille pour Quentin, qui poursuit son apprentissage au plus haut niveau face aux meilleurs spécialistes des classiques flandriennes. (Photos: T. Sisk/Photonews – M. Lainé/Wagner Bazin)
A Travers la Flandre, le grand bain mondial
« À Travers la Flandre a vraiment été une belle expérience, mais aussi très exigeante. On se rend compte du niveau extrêmement élevé: on est vraiment avec le gratin mondial. J’ai rapidement lâché des cartouches pour essayer de prendre l’échappée, mais dès les premiers monts, ça a été compliqué. Avec mon groupe, on n’a pas pu aller au bout, les commissaires nous ont arrêtés. C’est dommage mais ça reste une bonne expérience, c’est ce genre de course qui fait progresser. Ça me motive encore plus pour le Tour des Flandres! Je n’ai aucun regret. Mon rôle était clair, aller dans l’échappée. J’étais désigné avec Cériel Desal pour cette mission, mercredi. Cela lui a souri, à moi un peu moins. Même si j’ai sauté assez tôt, j’ai beaucoup donné et ça montre qu’il y a encore du boulot. Mais c’est aussi de l’expérience engrangée pour la suite. »
Le Tour des Flandres: du travail dur pour y arriver
« Franchement, participer au Tour des Flandres, c’est une chance énorme. Peut-être même la chance d’une vie. J’ai hâte, je ne ressens pas trop de stress pour l’instant, je suis très motivé. C’est une belle opportunité, j’ai travaillé dur pour y arriver. Il y a forcément un peu d’appréhension. Mon rôle reste le même: tenter de prendre une échappée. Le Graal, ce serait d’être dans la bonne échappée et de réussir à finir la course. Être dans le bon coup, c’est aussi une belle manière de montrer le maillot de l’équipe à l’avant, surtout dans un Monument du cyclisme. J’ai hâte d’être au départ, même si je sais que cette course est très dure.«
« J’ai hâte de vivre l’ambiance du ‘Ronde’, de voir le public sur le bord des routes, ce sera grandiose! »
