Quentin Bezza veut capitaliser

Publié le 12 février 2025
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Il a ouvert le compteur-victoire de l’équipe lors du contre-la-montre du Tour of Sharjah. Quentin Bezza, vu à l’attaque à l’occasion de la Volta a la Communitat Valencia, espère que ces expériences lui serviront. Le programme du Français passera par le Tour de la Provence avant de le voir basculer sur les classiques printanières.

Sa victoire sur le Tour of Sharjah

« C’est une fierté d’avoir annoncé mon objectif de remporter le contre-la-montre et d’avoir répondu présent le jour J. C’était ma seule chance de briller sur cette course et je l’ai saisie. Je termine devant Rein Taaramäe qui n’est pas n’importe qui, et le 3e [Dusan Rajovic] est champion de Serbie de chrono. »

…pour 0,04 secondes d’avance !

« Ces 4 centièmes d’avance sur Taaramäe, j’y repense souvent sur le vélo. Ça se joue à des détails, et heureusement qu’il y avait les transpondeurs car le chrono manuel me donnait perdant ! Je pense qu’avoir débloqué si vite le compteur permet de libérer un peu l’équipe et que ça appellera d’autres succès. On vient de disputer de grosses épreuves et c’était compliqué de scorer mais si tout se goupille bien, il y a aura des opportunités sur les prochaines courses d’en ramener rapidement une deuxième. »

La Volta a la Communitat Valencia

« J’étais retenu pour le chrono par équipe du premier jour, en compagnie de Loïc Vliegen a qui beaucoup d’expérience, pour limiter les dégâts. On a fait au mieux, en partant malheureusement trop prudemment, ce qui a beaucoup joué sur la performance finale. Il y avait deux étapes qui se prêtaient à des échappées et j’ai tenté. La première fois, il a fallu beaucoup batailler pour prendre le bon coup. Je n’étais dans un bon jour et c’est une petite satisfaction d’avoir quand même pu franchir le Coll de Rates en 3e position. »

En échappée jusqu’à 3 km de l’arrivée

« Le dernier jour, l’échappée est partie vite et j’avais de bonnes jambes. Ma crevaison après 20 km m’a handicapé. Il n’y avait pas assez d’écart avec le peloton, c’est la voiture neutre que me dépanne et le disque touchait l’étrier de mon frein sur 80 km… J’ai emmené aussi loin que je pouvais même si c’était compliqué d’y croire vu que c’était la seule étape pour les sprinteurs. Mais si le vent casse le peloton, on ne sait pas comment ça peut finir… »

La suite de sa saison

« Le Tour de Valence, c’est la course la plus relevée que j’ai jamais faite en termes de dénivelé et au niveau de la concurrence. C’était une 2.Pro mais avec beaucoup de World Team et des gars qui ont déjà gagné sur les plus grandes courses. Ça m’a permis de « prendre de la caisse » pour la suite et de franchir un palier. Je dispute à partir de samedi le Tour de la Provence et il va falloir que je récupère d’ici là ! Puis, même si ce n’est pas figé, ce seront normalement la Ename Samyn Classic où j’aurais pu arriver pour la gagne dans le final sans casse l’an dernier, puis le Grand Prix Criquielion où j’avais aidé Pierre [Barbier] et enfin le Grand Prix de Denain qui peut me correspondre… »

« Le Tour de Valence, c’est la course la plus relevée que j’ai jamais faite. Ça m’a permis de « prendre de la caisse » pour la suite et de franchir un palier. »

Quentin Bezza

Alessandro Spezzialetti (D.S.): Tizza et Matthys pour les bosses provençales


« Le Tour de la Provence comprend trois étapes. Les deux premières s’annoncent dures, avec, chacune, 3.000 de dénivelé positif. Les puncheurs et les grimpeurs seront à l’avant. Dans la 2e étape, plus particulièrement, je vois un groupe d’une dizaine de coureurs à l’arrivée, qui est en montée: une journée dans laquelle Marco Tizza et Louka Matthys peuvent s’illustrer. La dernière étape devrait se terminer au sprint et notre atout sera Pierre Barbier. »

Sélection pour le Tour de la Provence

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