Du 10 au 20 décembre, les coureurs de l’effectif 2025 de l’équipe Wagner-Bazin WB sont réunis pour un stage à Calpe, en Espagne entre Valence et Alicante. À cette période de l’année, les conditions sont idéales que ce soit en termes d’accueil hôtelier, de conditions climatiques ou de dénivelés de toutes sortes pour les sorties. Les équipes professionnelles ne s’y trompent pas. En ce mois de décembre, il n’est pas rare de croiser sur les routes des alentours de Calpe des groupes d’une douzaine de teams différentes.
Avec le staff au complet
Les vingt-deux coureurs qui ont rallié le lieu de stage bénéficient de leur encadrement sportif ainsi que de kinés et de mécaniciens. Ce qui, combiné aux services de leur hôtel (restauration, salle de sport, etc.) leur permet d’être pleinement concentrés sur le travail qui leur est demandé. Ce rendez-vous est aussi l’occasion d’accueillir des partenaires afin de leur faire partager durant quelques jours le quotidien des coureurs et de « prendre la température » à un gros mois du coup d’envoi de la saison.
Travail d’endurance
« Durant dix jours, les coureurs roulent en zone 2 et 3, soit l’endurance de base et avec un peu d’intensité. L’intensité longue, ce sera pour janvier » explique Christophe Detilloux, le responsable de la performance qui met aussi en place des exercices spécifiques : les grimpeurs travaillent ainsi la vélocité et les sprinteurs l’explosivité. Les automatismes de ces derniers et la capacité de certains à emmener les sprints sont également mis en place. Le stage permet aussi à l’ensemble des coureurs de vivre ensemble, aux nouveaux d’appréhender leur nouvel environnement, et tous de suivre des briefings ou d’être sensibilisés à tous les aspects de leur métier comme par exemple avec l’intervention d’un nutritionniste.
Rendez-vous en janvier
À l’issue du stage de décembre, les coureurs vont retrouver leur entraînement habituel avant d’être à nouveau réunis pour un second stage du 8 au 17 janvier, à nouveau à Calpe. Cette fois, priorité sera donnée à l’intensité, avec quelques sorties longues mais aussi des confrontations, challenges et sprints dans les conditions de course. « Les coureurs ne pourront plus se cacher et une hiérarchie s’installera afin de savoir sur qui nous allons nous appuyer sur les premières courses » précise Christophe Detilloux qui insiste sur l’importance de « bien débuter et s’inscrire très vite dans une dynamique positive ». Le retour à la compétition s’effectuera sous le soleil des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite avant de se poursuivre en France.